Patrick Foetisch est
né en 1933.
Très
jeune, il se destine au droit. En 1959, il devient Docteur en Droit de
l'Université de Lausanne. Titre de sa thèse : "La
filiation adoptive en droit comparé".
Au
début de sa carrière, il travaillera très
étroitement avec les magistrats, puis deviendra un avocat
d'affaire très connu sur la place Lausannoise.
Rapidement,
il se rendra compte que pour obtenir justice, ce qui compte ce ne sont
pas les lois, mais les relations avec les décideurs.
Il se développera alors un réseau de relations
très puissantes, les VIPs. Il deviendra le plus grand
Ténor du
Barreau Vaudois du 20ième siècle. Il obtiendra un
très grand respect de tous les
Juges (à part les quelques rares exceptions
marginalisées par le système). Sa
Vérité deviendra la Vérité judiciaire.
C'est le début de la théorie des Lifts
Dans les années 90, plein d'humour, Me Patrick Foetisch fera de
magistrales démonstrations de son pouvoir à ses pairs. Il sera tout à
la fois le Petit Prince et l'Enfant Terrible de l'Ordre des Avocats
Vaudois.
A cette époque, il est aussi très connu comme le
Président du Lausanne Palace.
En 1995, Me Patrick Foetisch expliquera sa théorie des Lifts
à D. Erni, un ingénieur.
La
Théorie
des
Lifts
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Vrrrr..vroum
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Vrrr...vroum
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Les
lifts du grand seigneur
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Dans le monde judiciaire, on ne reconnaît de fait jamais qu'un
magistrat a fait une faute. Par contre, une fois qu'un magistrat a fait
une faute, son entourage ne se gêne pas de lui rappeler qu'on l'a
dépanné. A son tour, ce dernier doit aussi rendre
service. Dans le Jargon judiciaire, on appelle cela "le renvoi
de l'ascenseur" !
Pour cacher cette pratique plus que discutable, tout l'art des
magistrats consiste à ne pas garder de trace des erreurs
commises qui puissent venir aux mains des justiciables. Par contre,
entre magistrats, c'est une monnaie d'échange puissante et
à l'abri
des lumières. Ces
renvois de l'ascenseur ont le grand avantage de court-circuiter le
principe de séparation des pouvoirs puisqu'ils sont faits en
secret.
La transparence exigée par la Convention européenne des
droits de l'homme limite ce genre de pratique. Mais les jurisprudences
mises en place par les Tribunaux se rient de cette convention.
Patrick
Foetisch, enfant surdoué, a rapidement compris que si une
personne se tissait un réseau de relations importantes, elle
devenait quasi intouchable. Un bureau d'avocat ayant des relations
aussi bien dans le monde politique, industrielle que juridique pouvait
par le biais
des ascenseurs de ses relations faire à peu près
n'importe quoi, sans jamais être inquiété.
Si on poussait le raisonnement plus loin, on pouvait même devenir
pro-actif. Par exemple, on aurait pu imaginer que dans un premier
temps, un adepte de la théorie des Lifts demande à un
directeur de garage d'offrir des
voitures à des conditions spéciales (presque gratuites)
à des magistrats. Ensuite, cet adepte de la théorie des
Lifts aurait fait savoir à ces magistrats qu'il était au
courant des conditions exceptionnelles qu'ils avaient pour circuler.
Cet adepte de la théorie toujours sympathique aurait alors
décider de fermer les yeux sur ce qu'il savait, en se contentant
que les autres ferment aussi les yeux sur ses activités. (Ce
n'est vraiment pas compliqué le fonctionnement d'un ascenseur !)
Plus encore, on aurait même pu imaginer qu'un personnage externe
ait découvert ce manège et ait décidé de
les dénoncer. L'adepte de la théorie des lifts toujours
aussi sympa aurait alors proposer de faire taire définitivement
le directeur du garage (un peu d'imagination pour une muselière
machiavélique) pour épargner ces pauvres magistrats qui
se
trouvaient mal pris. Au lieu du renvoi de quelques ascenseurs, toujours
aussi sympa, l'adepte de la théorie des lifts se
serait contenter d'un gros Monte-Charge en retour. (Ici on touche
à la Théorie des ascenseurs
généralisées !)
Naturellement, toute ressemblance avec des faits qui
auraient pu exister serait fortuite et involontaire.
Comme autre exemple, on pourrait aussi
imaginer de promettre à
un magistrat d'être promu à une position plus importante
en remerciement de quelques renvois de l'ascenseur et à la
condition de protéger certains intérêts à la
nouvelle position.
Bref la théorie des Lifts était née !
Dans les années 90, ce génial avocat est arrivé
à une telle maîtrise du Pouvoir qu'il l'annonçait
même à ses partenaires qu'il roulait dans la farine.
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Brrrr, ... ces exemples me donnent
la chair de canard !, heureusement que ce ne sont que des exemples
inventés de toute pièce !
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Dans quel
serveur me suis-je fourré
?
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Quelques exemples fameux de la
Théorie des Lifts
EXEMPLE 1 : affaire Babou
Au cours des années 90, Babou,
un employé de maison a sa condition réduite
à celle d'un esclave. Il n'arrive pas à toucher son
salaire (qui n'est d'ailleurs pas bien haut). Ces maîtres sont
des V.I.P., clients à Me Foetisch :
l'objectif est que BABOU ne soit
jamais payé !
L'affaire n'est pas banale
puisque Babou a trouvé du soutien auprès de personnes de
vertu et il y a des témoins. L'affaire semble pouvoir être
rapidement classée. En effet, les témoins n'osent plus
venir témoigner suite à ce que Me Foetisch les a
menacé de leur faire payer des sommes exorbitantes.
Les personnes de vertu
obtiennent que l'affaire soit dénoncée à la
Télévision française. L'affaire est
dorénavant publique.
(Par
exemple : article de 24 Heures
du mardi 6 février 1996, page 27)
A priori, cela n'empêchera pas
que BABOU ne soit jamais payé.
Pour ne ne pas perdre la face devant l'opinion publique, les relations
à Me Foetisch conviendront de donner à ce très
Grand Maître une mini-punition. C'était presque un
baiser... pour avoir terrorisé des témoins!
Mais pour revenir à cette affaire, l'objectif du Grand
Maître était que Babou ne soit jamais
dédommagé ?
Babou a-t-il été
dédommagé ?
ou
le Grand Maître de l'Ordre des Avocats Vaudois a
gagné son pari ?
( Si vous avez des nouvelles de
Babou, contactez-nous!
On connaît seulement le pari de l'enfant
terrible, mais pas la réponse)
EXEMPLE 2 : Affaire ICSA
C'est
à la même époque que l'affaire Babou. C'est la plus
magistrale
démonstration de sa théorie des lifts qu'ait fait Me
Foetisch.
ICSA
était en fait une
société écran montée par Me Foetisch, le
Petit Prince de
l'Ordre des Avocats Vaudois pour voler une société
pionnière dans le
multimédia soit "Erni CD-ORBI" (fondée en 1993). Il
voulait l'offrir à son ami et bras droit M. P. Penel, directeur
d'ICSA.
L'affaire a aussi fait la une des journaux.
(Par
exemple : Journal la Presse
Riviera du samedi 30 mars 1996 page 5)
Quelques jours après
le vol, Me Foetisch, brillant exposera à M. Erni sa
théorie des lifts à peu près en ces termes :
"On vous a ruiné, vous n'avez
plus qu'à mettre une croix sur votre affaire. Si vous osez me
faire un procès, mais je vous le déconseille, la plainte
ne sera jamais instruite car j'ai des relations en Haut Lieu. Par
contre, si vous osez le faire, je vous
ferai ruiner et démolir à faire de la procédure
inutile jusqu'à ce que vous mourriez. Si vous arrivez à
survivre pendant au moins 10 ans, ce qui serait étonnant,
après il y aura de toute façon prescription"
M. Erni a
décidé malgré tout de porter plainte pénale
contre Patrick Foetisch, le Président d'ICSA. Le Bâtonnier
Philippe RICHARD a alors interdit à M. Erni de mettre le nom de
Me Foetisch dans la plainte qu'il veut porter contre ce dernier. M.
Erni n'appartenant pas à leur confrérie a
désobéi au Bâtonnier et a fait ajouter au juge
récalcitrant le nom de Me Foetisch dans la plainte...
" Ses chers
confrères ou
relations" ont alors monté un complot avec des faux
témoins, des fausses pièces pour étouffer les
agissements de Me Foetisch, leur Petit Prince et enfant terrible. Le
Juge Jean Treccani
se servant de ces éléments a couvert les agissements de
Me Foetisch en parfaite connaissance de cause. En
particulier, il a refusé d'entendre, malgré un recours,
les dirigeants de la société Yverdonnoise Multi Media
Master Machinery, qui étaient prévenus de violation du
copyright dans cette affaire et a fait un déni de justice qui
sidère et laisse pantois tous les juristes qui ont lu le
dossier !
(Par
exemple
: journal de
Genève et Gazette de Lausanne du jeudi 21 mars 1996 page
12, article de Claude Barras)
En 1999, M.
Erni signalera la disparition de pièces du dossier
pénal (levé de séquestre fait à l'abri des
lumières), mais tout sera étouffé.
En 2000, il
mettra en évidence que le bras droit de Me Foetisch a
porté plainte contre lui avec des pièces qui n'existent
pas (dénonciation calomnieuse), mais tout sera
étouffé, le bras droit ne sera même pas
inculpé. En 2001, M. Erni exigera des explications de la
Justice. Il
n'observera
comme réponse que des menaces, des pneus sabotés sur son
véhicule, (il devra changer 10 pneus en 6 mois sur son
véhicule, un beau score pour "les confrères et relations"
à Me Foetisch). Ses proches commenceront aussi à se faire
sérieusement harcelé........
Méthodes difficilement imagineables en Suisse pour ceux qui
croient à l'Etat de droit !
En 2002, une expertise civile
commençant à dévoiler le rôle de Me Foetisch
dans le vol de l'entreprise Erni CD-ORBI , ...l'affaire des faux
témoignages revenant aussi en surface à grande
vitesse,....c'est le branle-bas de combat parmi les "chers
confrères et relations" de Me Foetisch, ....le directeur d'ICSA,
bras droit de Me Foetisch, meurt alors subitement et juste à
temps pour mettre fin à la procédure.....pour les
connaissseurs, ce n'est pas sans rappeler la mort du directeur du
garage de l'Edelweiss (sans commentaires).
En 2002, le Procureur Jean-Marc
Schwenter, en personne et en présence de Jacques Antenen,
reçoit le
propriétaire de " Erni CD-ORBI". Il lui apprend alors
qu'il y
a eu
un faux
dans les titres dans son affaire......mais rien ne se passe.
En 2005, les 10 ans se sont écoulés, l'affaire a
été étouffée,
le Grand Maître de l'Ordre des Avocats Vaudois a
gagné son pari !
......on va dire apparemment, car
des VIP pourraient prochainement se retrouvés dans des cabines
sans contrôle
EXEMPLE
3: LA VEUVE ET L'AVOCAT
En octobre 1997, Patrick Foetisch
fait à nouveau une démonstration magistrale de sa
théorie des Lifts. Cette fois, il est l'exécutaire
testamenaire d'une VIP veuve. Il lui a aidé à soustraire
l'héritage de son défunt à ses héritiers
durant les dernières années.
Lorsque l'affaire est jugée, magistralement Me Foetisch se fait
acquitter. Comme pour l'affaire ICSA, le délai de prescription
est écoulé ! (Par exemple 24
Heures du 5 octobre 1997 page 29)
Dans cette affaire, le conseil de Me Patrick Foetisch n'était
autre que Me Philippe RICHARD, le célèbre Bâtonnier
qui avait interdit à M. Erni de mettre le nom de Me Foetisch
dans la plainte qu'il voulait déposer contre lui !
à nouveau,le Grand Maître
de l'Ordre des Avocats Vaudois a
gagné son pari !
ETC. .....bref une théorie
pour le moins qui a fait ses preuves !
L'organisation
des forces judiciaires
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Pouvoir
Suprême
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Directive des avocats
(politiciens qui choisissent les Juges)
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Ordres du Bâtonnier,
(attention au Bâton pour les récalcitrants)
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Pouvoir
Politique
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Pouvoir
Judiciaire
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En théorie, l'organisation des forces judiciaires devrait
être structurée pour faire vivre la loi et la faire
évoluer au cours du temps dans le respect de l'application de la
Constitution suisse et conformément à la convention
européenne des droits de l'homme à laquelle la Suisse a
adhéré.
Les Juges devraient être élus au suffrage universel pour
asssurer la séparation des pouvoirs et appliquer la
volonté que les citoyens ont exprimé dans la Constitution
suisse
En pratique, à part quelques exceptions, l'organisation des
forces judiciaires est contrôlée par des associations plus
ou moins secrètes dont l'Ordre des Avocats. Ces associations ou
plutôt confréries ont
une organisation féodale. Elles sont souvent sous le
contrôle de loges maçonniques dont certains membres
trempent dans la criminalité économique internationale.
Leurs pratiques sont même critiquées au sein
des milieux de la francmaçonnerie qui ont conservé le
sens de l'honneur.
Les membres, qui refusent de suivre leur règle, en sont exclus.
La plupart des portes leur sont fermées. Ils ne sont pas
cités dans les listes d'avocats. A part quelques rares
exceptions, ils n'arrivent pas à vivre de leur métier
s'ils n'adhèrent pas à ces confréries.
Ces loges ont mis en place tout un réseau pour que les Juges ne
soient pas élus au suffrage universel, mais choisis par des
membres de bureaux d'avocats qui respectent leurs directives.
Un Juge qui veut faire carrière en Suisse, doit avant tout
accomplir la volonté de ces bureaux d'avocats. Il doit
obéissance aveugle au Bâtonnier, s'il veut s'assurer
protection et un avenir radieux.